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FAMILLE COCHARD
21 mai 2020

Aux noms des Pères, des fils Cochard & de Saint-Benoît -4- l'après Charles COCHARD et Marie Angélique CLAIRIVET-

 L'après Charles et Marie Clairivet

Auteur Paul Clodel Cochard

387-La belle epoque-001

                 La belle époque (extrait de la toile traitïste de Paul Clodel Cochard)

                                                                             8.

                                          L’après Charles et sa descendance

           Sans un nuage frais claire mousseline, nous protégeant du lourd soleil ce matin, vous venez de Montfermeil à l’incertain. Charles par mer, d’un navire le « Sphinx » aux rames marines et aux douleurs dans tes écrits ainsi que vous nous contez. A ces mots, je lis l’infime vie qui prit âme. Au corps mort si bien que mémoire, nous réclame. Descendants, le souvenir nous hantait. La cloche d'église alertement tintait ; ce vent de mer berçait doucement le calme. Pareil aux rayons d'or, ô soleil qui émane notre peau blanchâtre et noircie crépitait. Le bracelet aux poings, chaînes sur cheville n’eut aucun fouet donné par vous ; qu’il fut plaisant aux mon bon blancs moussaillons. Que de douleurs portaient, assidus compagnons. Votre vie est l’œuvre d’un destin qui brandille. Ployant leur jarret maigre, nerveux et chantant, sous les coups donnés à la terre de France. La pioche sur l'épaule, mains sur les hanches, accompagnant maintes dimanches.

          Il est temps d’ouvrir nos mémoires familiales qui s’élancent déjà de ne pas être publier vivant. Vous Charles Cochard, cultivateur de Saint-Benoît, vous mourant au chevet d’un lit d’enfant. A laquelle Saint-Benoît sera votre berceau. Nous nous engageons descendants à revenir sur ce trou pieux qu’est ce cimetière, dont le sol bénédictin vibre nos messages. S’ouvre la première page, en préface, sur des lignes de vers écrites par la main tremblante d’écriture m’ayant en soutien, votre présence. Aux noms des pères, des fils Cochard et de Saint-Benoît, Charles, ne pouvait écrire par race meurtrie du silence qu’avait l’esclavage. Vous devenez ce breton d’Orne ou de Feings n’est pas si loin, car vous êtes né d’une terre française en présage d’un cœur bourbonnais malgré toutes vos forces; après quarante six années c’est certain. Mille-huit-cent quinze, dix neuf septembre, n’en démembre plus uns aux villageois qui s’écorcent le long de vos premières pages ici. Vos vieux souvenirs y viendront, par les groupes familiaux, ils s'animeront aux souvenirs qui font ainsi ma poésie. Ce qui parfumera bien votre présence illuminée, mon aïeul. Dans l'air des alizés l'odeur marin plongeant soudain nos cœurs d’un remord du matin. Au ciel, les pailles-en-queue font de grandes traînées, et tandis que votre corps se meurt dans la tombe, il y a devant vous une veuve implorée, une femme bien aimée, que fut Marie Angélique Clairivet. D’autres sont cette famille qui pleure le silence d’une prière. Puis il y a vos amis à ceux qui aux souvenirs se rattachent à Saint-Benoît. A l'ombre des flamboyants rouges et parmi vos meilleurs amis jouent encore sur votre tombe une mélodie bourbonnaise. Sur des poésies teintées goût écarlate, je m’asseye donc dans l’ombre de nos couleurs ; pendant qu'un air qui m’accompagne, tel souffleur, se posait cette lecture délicate. Je prenais risque que ton tombeau avait couché sur ce lit de terre froid, où vous vous reposez à vie sur l'oreiller de Marie Louise. Sur vos yeux clos, négligent de sommeiller, 
je dicte lecture abolitionnistes. Vous enterrez ainsi, par ce matin si doux, la sortie d’église d’une grande messe. Charles vous voilà devenu un Père pour tous les Cochard de la réunion. Maintenant, dans le sol aride de grèves, sous les chiendents, terre ouverte près la mer, vous reposez parmi les morts qui nous sont chers. Ce chemin tracé dans les racines de l’arbre de la vie, coule encore la sève familiale et l’honneur de notre existence. A quand finira ce dernier qui avait pris racine en vous ?

 

Antoine Roussin St-Benoît Bethléem

                                    Antoine Roussin, Saint-Benoît, lithographie               

Arbre généalogie des descendants de Charles Cochard (1749-1815) :

 

1 ère génération de Charles (1749/1815) à l’île Bourbon (Réunion) entre 1815à 1820

Charles Cochard relation de 1777 à 1791 avec Marie Louise Mingache (veuve)

 

Enfants naturels

1- Charles Pierre Janvier AUDON né le trente et un décembre 1778 (31/12/1778) à Saint-Denis

Relation vers 1815 avec Marie Marguerite, une esclave née vers 1787

Enfants :

1- Charlotte Rosia ODON née vers 1817

2- Joseph dit Joson BENOÎT né le vint-sept août 1781 à saint-Benoît et décédé le quatre avril 1815 à St-André. Marié le 11/03/1806 à Marie Godefrine (Veuve de François Armand ), elle est née le huit mars 1784.

Enfants :

1- Joseph dit Joson BENOIT né le six septembre 1806 à Saint Benoît

2- Michel Agénor BENOIT, née le premier juin 1808 à Saint Benoît

3- Edmond BARTHÉLEMY néle 20 octobre 1786 à Saint Benoît, baptisé et déclaré, trois semaines plus tard, le 11-11-1786.

4- Marie Josèphe Aimée MARIE LOUISE dite COCHARD née le dix neuf septembre 1789 (19/09/1789)

Relation avec François marie Titulaire BOYER

Enfants :

1- François Charles Joseph BOYER, né vers 1813 à Saint Benoît

2- François Jules BOYER, né en 1819 à Saint Benoît

 

Charles COCHARD marié le douze janvier 1792 à Marie Angélique CLAIRIVET

Enfants :

01- Charles (né en 1792) Saint-Benoît, Bras Canot

02- Marie Angélique COCHARD née le vingt et un janvier 1794 à Saint-Benoît, Bras Canot

Mariée le huit janvier 1811 à saint-Benoît à Isaac Furcy LAMBERT né en 1786 à Saint André, dont enfants :

01- Charles Isaac LAMBERT né le seize mai 1812 à Saint-Benoît

Acte n°33 déclaré le 26/06/1812 à 8h00

02- Scolastique Tarcie LAMBERT en 1815

 

03- Charlette Florine (Euphrasie) COCHARD née le vingt mai 1795 à Saint-Benoît, Bras Canot

(acte n°102 du 26 Prairial an II (déclaration 14/06/1795)

Mariée le 11 janvier 1811 avec Louis Bernard LAMBERT né en 1790 à Saint-André dont enfants :

1- Marie « Charlette » Eulalie LAMBERT

Née le 30 décembre 1812 à Saint-Benoît, ne pouvant retrouver son acte de naissance pour cause d’être née en fin d’année et souvent que la déclaration se trouve sur un registre de naissance supplémentaire (acte N°13 – 1812).

2- Charles François G LAMBERT

Né vers 1814

3- Abraham LAMBERT né le vingt trois février à deux heure du matin et est déclaré le trois mars 1817 par son père, acte 12 (vue 8 ) Témoins : Valnère BRUNET et Jean Baptiste COMMANS, Officier État Civil : LANELLE.

4- Noël Lamur LAMBERT né le dix juin 1818 et déclaré le 26/06/1818, Mairie de saint-Benoît par son père, Louis Bernard Lambert, témoins : Pierre Clairivet et Charles (né vers 1792/93) âgée de 25 ans

(Acte 17- anom-Réunion- vu 10)

5- Edwige Nathalie LAMBERT née le vingt trois août 1820

 

04- François Marie COCHARD né le huit novembre 1796 et décédé le vingt sept septembre 1801

05- Hélène Julie COCHARD (née en 1798) Saint-Benoît, Bras Canot

 Enfants naturel:

01- François Médérique COCHARD né le dix août 1817 ( acte n°5 du 24/09/1817 à 10h)

Témoins : Clairivet Pierre Jacques (né en 1779), Boulanger Jean Etienne né en 1780) et Lanelle Ange Stanislas (né vers 1762)

 

06- Auguste (Jean-Baptiste) COCHARD né le dix-sept novembre 1799 à saint-Benoît, Bras Canot

Acte n°69

Marié le neuf juillet 1818 à Saint-Benoît avec Éloïse CARRON née

Enfants :

01- Jean Baptiste Charles né en 1819

 

07-Tarcile ( né et dcd à 6 mois en 1801) Saint-Benoît, Bras Canot

08- Marie Ferdinante (née en 1803) Saint-Benoît, Bras Canot

09- Sainte Croix Mathias ( né en 1804) Saint-Benoît, Bras Canot

10- Georges (né en 1806)Saint-Benoît, Bras Canot

 

Enfant naturel de Marie Angélique CLAIRIVET :

11- Charles Édouard COCHARD né le vingt-cinq août 1817 Saint-Benoît, Bras Canot

Le fils naturel de Veuve Cochard Marie Angélique Clairivet

             L’après Charles fut comme un océan qui se reculait vers l’horizon. Un espace temps où les enfants pleuraient leurs pères. Celles et ceux qui avaient pris leurs particuliers commence ainsi la première génération de Charles Cochard à la Réunion. Celle qui furent aussi débuté par les enfants naturels. Charlotte Rosia ODON née vers 1817 est donc la fille légitime du couple Charles Pierre Janvier AUDON, né le trente et un décembre 1778 et de la relation vers 1815 avec Marie Marguerite, une esclave née vers 1787. La petite Charlotte qui ne portera pas Cochard puisque son père, Charles Pierre est un fils naturel de Sieur Charles Cochard. 2- Joseph dit Joson BENOÎT né le vint-sept août 1781 à saint-Benoît et décédé le quatre avril 1815 à St-André. Il va de même pour Joseph dit Joson BENOIT né le six septembre 1806 à Saint Benoît et de Michel Agénor BENOIT, née le premier juin 1808 à Saint Benoît les enfants légitime du mariage le onze mars 1806 avec Dame Marie Godefrine (Veuve de François Armand ), elle est née le huit mars 1784.

Ce qui fut l’enfant le plus naturel de la famille Cochard est Charles Edouard. Il est né vingt-trois mois après le décès de Charles le dix-neuf septembre 1815. Charles Edouard Cochard naquit le vingt-cinq août mille huit-cent-dix-sept.

 

Acte de naissance de Charles Édouard le 25 août 1817

«  Au Bureau de la Mairie du quartier de Saint Benoît.

Du vingt cinq septembre mil huit cent dix sept, huit heure du matin.

Acte de naissance de Charles Édouard né le vingt cinq août à deux heure du matin, fils naturel de Dame Veuve Cochard habitante demeurent à ce dit quartier de Saint Benoît, l’enfant nous ayant été présenté le sexe a été reconnu être mâle.

Sous la réquisition a nous faire par la dite Dame Cochard+ avons déposé le présent acte en présence des Sieurs Pierre Clairivet Aimé âgé de trente trois ans tous deux habitants et demeurant à ce dit quartier de Saint Benoît,témoins requis au présent acte, lesquels ont signés avec nous à l’exception de la dite Dame Veuve Cochard qui a déclaré ne savoir écrire ni lire ni signé de ceux interpellés faisant la Loi, après lecture faite ÷

Constater par nous Ange Stanislas Lanelle Maire du quartier Saint Benoît chargé d’état Civil. »

4 signatures : Lanelle, Clairivet, Boulanger et ?

 

Acte de mariage de Charles Edouard Cochard fils naturel de M Angélique Clairivet Ate17- vue 12- 1838

Acte de naissance de Charles Édouard le 25 août 1817 (anom-Réunion vue 22)

       Charles Édouard l’enfant naturel de Marie Angélique gardera en secret le géniteur. Pourtant elle à l’âge de la quarantaine, voir exactement quarante et un an quand elle enfantait son dernier fils. S’il n’existait pas d’acte de naissance on avait du mal à dire qu’elle avait aussitôt refait sa vie de veuve Cochard. Mais alors pour quelle raison cachait-elle cet amant. Dans un premier temps n’est là une histoire d’amour extra-conjugal qui s’était-il passé ? Puis l’enfant est né et même s’il est un enfant naturel il portera le patronyme Cochard. Par le biais du mariage car Dame veuve Cochard fut marié par contrat mais ce qui n’est peut-être pas invraisemblable au regard de la loi. Si on résume le souhait de Charles de protéger son épouse du bien familial, il est en droit de penser que tous les biens familiaux reviendraient aux enfants Cochard, Comme Édouard porte son nom il fait parti intégrante de la famille. Comme est pour nous les familles ODON, BARTHÉLEMY, BENOIT et MARIE-LOUISE. Dans le cas de Marie Angélique CLAIRIVET, il semble qu’elle soit rester au domaine des « Burgos ».

487-Promenade dans la nuit- 10P

                  "Promenade dans la nuit' toile traitïste de Paul Clodel Cochard

         L’après Charles Cochard fut une étape difficile pour celles et ceux qui y sont restés dans le foyer. Depuis 1810 des événements familiaux ont été remarqué dans la vie familiale de Charles Cochard. Marie Josèphe Aimée Marie Louise dite Cochard, à ses dix-huit ans à quitter, le « Burgos » pour rejoindre le domicile de son frère Joseph Benoit. Le repartage des biens lui avait donné droit à une partie équitable puisque le terrain d’habitation avait fait l’objet de la donation révoquée. Ce qui résulte la présente vente fait de manière que le dit terrain soit partagé en quatre parts et portions égales. Par conséquence ses trois frères et elle auront à chacun cinquante cinq gaulettes de hauteur sur vint quatre de large. Les bâtiments seront partagés entre les quatre intéressés de la manière la plus convenable. Cela signifie pour Marie Josèphe un toit ou bien un endroit à elle. Au départ elle fut prise en charge par son frère Joseph Benoît qui l’hébergeait. Elle était accompagnée de ses deux fidèles esclaves, Angélique une créole, de soixante quatre ans et Denis âgé de cinquante trois ans, originaire de la Mozambique. Ces derniers ont été aussi l’héritage de son père Charles depuis sa naissance. Denis, son serviteur, était affecté aux labours de ses terres. Cette même année, désireuse semble t’il de quitter définitivement Bras Fusil et de rejoindre son compagnon, François BOYER, elle échangeait son terrain contre un autre plus à l’Est, entre la Ravine Saint François et Sainte Marguerite. Ces terrains appartenaient à sa belle-sœur Marie Godefrine, la femme de son frère Joseph. Par la suite, elle s’y fixera et vivra avec son compagnon, Sieur Boyer François Vincent Paul, fils de Sieur Boyer Jean-Baptiste et de Dame Robert Magdeleine. Certaines rumeurs laisseraient prétendre que son compagnon, François Paul Boyer, âgé de 27 ans, fils de ce Jean-Baptiste,  que les notables de Saint Benoît dénoncèrent, en 1802, pour vagabondage. Une probabilité laisserait courir qu’ils seraient une bande de dix huit vagabonds à cette époque. Cela n’a jamais été qu’une supposition d’écriture publiques. Le couple demeurait sur leur terre de Saint François. Ils fondèrent leur petite famille dans cette endroit calme et paisible mais loin de la famille. Marie Josèphe fut enceinte à vingt-deux ans. François Marie Titulaire, fut les prénoms de leur premier fils né en 1813. Une joie qui lui fit oublier le manque d’amour dans sa jeunesse. Loin de ses demi-sœurs Charlette Florine et de Marie Angélique. Ces dernières étaient amoureuse des fils Lambert. Le temps passa pour François et Marie Josèphe dans un climat stable et autour de leur fils, le petit François. Le père, François devenu qu’un sage agriculteur avait de la besogne dans ses terrains agricoles. François Charles Joseph sera né le vingt août 1814.

 

205- La femmeset ses marmailles- huile-toile 10 P- année 1992 et traitïste en 2000 - Paul Clodel-001

              La femme créole et ses marmailles toiles traitïste de Paul Clodel Cochard

     Le premier enfant de Marie Angélique Cochard avec Isaac Furci Lambert

      Charles Isaac Lambert, né le seize mai 1812 à Saint-Benoît, par acte N°33 déclaré à la maison communale de Saint Benoît à partir de huit heure le 26 juin 1812. Ayants pour témoins qui se sont présentés à cette déclaration de naissance les Sieurs LANELLE Ange Stanislas né au environs de 1762, Sieur SAINT PHILIPPE Jacques Clément né en 1788 et Sieur MOY de LACROIX de BOISBRUN Pierre François né en 1786.

       Le couple s’installa dans un premier temps à Saint-Benoît. Isaac Furci qui était marchand travaillait entre saint-André, sa ville natale et Saint-Benoît. Marie Angélique à la naissance de Charles Isaac venait juste d’avoir ses dix-huit ans. La jeune femme enfantait le premier petit enfant d’Angélique Clairivet, puisque Charles était déjà grand-père depuis 1806 du fils de Josèphe ; le petit « Joson » et d’Agénor né en 1808. Sur leurs dix enfants de leur union, les mariages de Marie Angélique et puis de Chalette Florine avec les frères Lambert ont laissé à la maison huit autres enfants en bas âge, à l’exception de leur premier fils, Charles. Ce dernier qui naquit en 1792 comptait ses vingt ans. D’ailleurs la crainte de cette guerre entre anglais et français avait conséquence de son engagement pour son pays.

      Deux mariages ont été célébré en 1811, le huit janvier les demoiselles Marie Angélique, âgée de dix-sept ans et Charlette Florine COCHARD, âgée de seize ans se disaient « oui » aux frères LAMBERT. Sous le consentement de Charles et Marie Angélique leurs filles Marie Angélique épousa Isaac Furcy LAMBERT et Charlette épousa

 

Louis Bernard LAMBERT.

       En 1815, les enfants Cochard qui sont restés à la maison ont été François Marie, dix-neuf ans, Hélène Julie, dix-sept ans, Auguste, seize ans et, Sainte-croix, onze ans. Marie Angélique fut veuve Cochard à l’âge de ses trente-neuf ans. La naissance de Charles Edouard en 1817 avait suscité certains secret famille qui avait par le temps et les entourages familiaux dissipés. On est devant une phase de nombreux départ de la maison et notamment à de nombreuse surprises. Marie Angélique Clairivet dite veuve Cochard avait le rôle de jeune mère de famille après la naissance de Charles Edouard mais aussi le rôle de grand-mère. Sa fille, Marie Angélique accouchait de Scolastique Tarcie en 1815. Charlette après avoir enfanter Charles François G LAMBERT, vers 1814 elle accoucha d’Abraham, le vingt-trois janvier de cette année 1817 puis de Noël Lamur LAMBERT l’année suivante. La surprise vint de sa fille de dix-sept ans, Hélène qui avait mis au monde le petit François Médérique le dix août 1817 de père connu mais refusait de le reconnaître. Ce fils naturel d’Hélène se comptera parmi le patronyme COCHARD. Mais en 1818, Jean-Baptiste CARON, le neuf juillet, l’épousa. Il reste que François Médérique Cochard n’aura pas de changement de patronyme quand naissait le premier enfant CARON en 1820. Jean Baptiste Théodule CARON est né le vingt et un septembre 1820. La famille habitait Saint-Benoît et travaillait leur terre parmi leurs esclaves.

 

         Jean-Baptiste Auguste COCHARD, s’était lui marié en 1818. Il épousa une des filles et sœur de Jean-Baptiste CARON. Héloïse CARON née le dix-sept janvier mille huit cent fut l’heureuse épouse de Jean-Baptiste. Ce dernier avait éprouvé des sentiments amoureux lorsque sa sœur Hélène Julie Eugénie avait rencontré le frère d’Héloïse, Jean-Baptiste Moïse CARON. D’ailleurs tous les quatre s’étaient marié le même jour le neuf juillet mille huit cent dix huit.

   

Repas de noces à YPORT extrait FOURIE Albert  Repas de noce à Yport extrait de la toile de FOURIE Albert Auguste 1854-1937

     En 1820 naissait Jean-Baptiste Théodule CARON fils d’Hélène Julie Eugénie Cochard mariée avec Jean-Baptiste Moïse CARON. Cette même année Edwige Nathalie, née le vingt-huit août, fille légitime de François Louis Bernard LAMBERT et de Charlotte Florine COCHARD suivi de la naissance d’Evrard LAMBERT en 1921.

     Auguste Jean-Baptiste COCHARD a créé lui aussi sa descendance. Ses premiers enfants sont nées en 1820 pour son fils Auguste Bernard et Marie Azémia COCHARD fut née le quinze juin 1822. En 1923 naissait un autre fils de Jean-Baptiste et de d’Hélène Julie Cochard, Louis Aimé CARON.

                                                                

 

                                                                   9.

                                         Mariages & enterments

 

              Mariage de Jean-Baptiste Auguste Cochard avec Héloïse Caron :

 " Île de Bourbon,

Au bureau de la mairie du quartier de la mairie de Saint-Benoît,

Du neuf juillet mil huit cent dix huit, huit heure du matin

Acte de mariage du Sieur Jean-Baptiste Auguste Cochard âgé de dix huit ans accomplis, natif de cette ville quartier quartier et paroisse Saint Benoît né le neuf le neuf novembre mil sept cent quatre-vingt dix neuf, fils mineur et légitime de feu Sieur Charles Cochard ( de son vivant demeurant en ce quartier) et de Dame Marie Angélique, les père et mère, cette dernière est présente d’une part.

Et Demoiselle Héloïse Carron âgée de dix huit ans accomplis, native de cette ville quartier quartier et paroisse Saint Benoît née le dix sept janvier mil huit cent fille mineure et légitime des Sieur Bernard Carron et Dame Marie Anne Céraphine Fourdrain les père et mère habitant de ce quartier y demeurant D’autre part.

Après les publications voulus par la loi ont été faits et affichées aux lois ordinaires et accoutumées par nous Mairie, soussigné nous nous sommes fait représenter primo. Extrait des actes de publications ; secundo ; extrait de naissance du futur époux délivré par nous maire soussigné certes enfin ; celui de la future épouse aux lois délivrés par nous maire ; le tout en forme nous avons donné lecture aux futurs époux ainsi que du chapitre les dits Code Civil commémorant les droits et les devoirs respectifs des époux conformément à la loi.

Et après nous être assuré qu’il n’a pas été formé aucune opposition au présent mariage les époux présents ont déclaré prendre au mariage L’un Demoiselle Héloïse Carron, l’autre le Sieur Jean-Baptiste Auguste Cochard et ce en présence de Sieurs Pierre Clairivet âgé de quarante ans ; oncle maternel du futur époux, Charles Cochard âgé de vingt cinq ans, frère du futur époux « Prudence Carron âgé de trente ans frère de la future épouse et Jean Étienne Boulanger âgé de trente huit ans amis de la future, tous quatre habitants de ce dit quartier St-Benoît y demeurant témoins requis au présent mariage.

Après que nous Stanislas Lanelle Maire du quartier Saint Benoît chargé de l’état Civil avons prononcé au nom de la loi que les dits époux y sont unis par le mariage et ont l’époux, les sieurs Jean Boulanger, Pierre Clairivet et Charles Cochard signé avec nous ce que n’ont pu faire les sieurs Prudence Carron et la future épouse ne sachant écrire et signer de ce interpellés faisant la loi après lecture faite du présent acte. Au dit un mot rayé nul ''.

Acte de mariage n° 8 de Sieur Jean-Baptiste Cochard avec Dame Héloïse Caron le 09/07/1818:  ci-dessus ANOM vue 14

Acte de mariage de Jean-Baptiste August Cochard et Héloïse Carron - N°8 de 1818 - ANOM vue 14 - 1-2

Acte de mariage de Jean-Baptiste August Cochard et Héloïse Carron - N°8 de 1818 - ANOM vue 14 - 2-2

  Acte de mariage n° 8 de Sieur Jean-Baptiste Cochard avec Dame Héloïse Caron le 09/07/1818: Ci-dessus : ANOM vue 15

 

          Mariage d’Eugènie Eline Hélène Cochard avec Jean-Baptiste Moïse Caron

" Île de Bourbon,

 Au bureau de la mairie du quartier de la mairie de Saint-Benoît,

Du neuf juillet mil huit cent dix huit, huit heure du matin

Acte de mariage du Sieur Jean-Baptiste Moïse Carron âgé de vingt six ans accomplis, natif de cette ville quartier quartier et paroisse Saint Benoît né le neuf le douze janvier mil sept cent quatre-vingt douze, fils majeur et légitime du Sieur Bernard Carron et de Dame Marie Anne Céraphine Fourdrain, les père et mère, habitant de ce dit quartier de Saint-Benoît y demeurant... d’une part.

Et Demoiselle Eugénie Éline Cochard âgée de vingt ans accomplis, native de cette ville quartier quartier et paroisse Saint Benoît née le vingt janvier mil sept cents quatre vingt dix huit, fille mineure et légitime de feu Sieur Charles Cochard (de son vivant habitant de ce quartier) et Dame Marie Angélique Clairivet les père et mère, cette dernière qui présente, D’autre part.

Après les publications voulus par la loi ont été faite et affichées aux lois ordinaires et accoutumées par nous Mairie, soussigné nous nous sommes fait représenter primo. Extrait des actes de publications ; secundo ; extrait de naissance du futur époux délivré par nous maire soussigné certes enfin ; celui de la future épouse aux lois délivrés par nous maire ; le tout en forme, nous avons donné lecture aux futurs époux ainsi que du chapitre les dits Code Civil conformément à la loi.

Et après nous être assuré qu’il n’a pas été formé aucune opposition au présent mariage les époux présents ont déclaré prendre au mariage L’un Demoiselle Eugénie Éline Cochard, l’autre le Sieur Jean-Baptiste Moïse Carron et ce en présence de Sieurs Augustin Carron âgé de vingt deux ans ; frère du futur époux, Jean Antoine Sapin âgé de vingt et un an, ami du futur ; Jean Agapit Clairivet âgé de vingt six ans frère, oncle maternel de la future ; et Louis Bernard Lambert âgé de vingt huit ans beau-frère de la future à cause de Dame Charlette Cochard sa femme ;, tous quatre habitants de ce dit quartier Saint Benoît y demeurant témoins au présent mariage.

Après que nous Stanislas Lanelle Maire du quartier de Saint Benoît chargé de l’état Civil avons prononcé au nom de la loi que les dits époux sont unis par le mariage et ont, les sieurs Jean Antoine Sapin, Jean Agapit Clairivet, Louis Bernard Lambert signé avec nous ce que n’ont pu faire les époux ainsi que le Sieur Augustin Carron ne sachant écrire et signer de ce interpellés faisant la loi après lecture faite du présent acte. Au jour dix sept mots sont rayés et approuvés comme nul./."

Acte de mariage n°7 (déclarée le 22/01/1798) d’Hélène Julie Eugénie Eline COCHARD et de Jean-Baptiste Moïse CARON :

 

Acte de mariage Eugénie Eline Hélène Cochard n°7 - 1818 vue 13 signatures

Ci-dessous : ANOM vue 12

 

Acte de mariage Hélaine Cochard et Jean Baptiste caron - N°7 du 09-07-1818 - Anom vue 12 - 1-2

 

Acte de mariage Hélaine Cochard et Jean Baptiste caron - N°7 du 09-07-1818 - Anom vue 13 - 2-2

« Acte de mariage n° 8 de Sieur Jean-Baptiste Cochard avec Dame Héloïse Caron le 09/07/1818

Ci-dessous : ANOM vue 13.

       Tous les enfants de Charles (1749-1815) et d’Angélique Clairivet vont prendre à chacun leur chemin. Si quatre d’entre-eux se sont mariés avant 1820, d’autre vont emboités le pas. Sainte-Croix Mathias COCHARD né en 1804 va se marier le quatre janvier 1824 avec Marie Urzule BOYER née en 1804 et fille de Saint-Benoît de parents père, Bertin BOYER né en 1779 et de mère : Reine Euphrasie HOUDIE née en 1780. Leur mariage à la ville de Saint-Benoît aura l’importance d’un premier fils se nommant Louis Alfred né en 1826. D’ailleurs cette année le cinq septembre célébrait l’union entre Georges COCHARD né le trente janvier 1806, fils de Charles et Angélique COCHARD avec Marie Marguerite Coralie BEGUE, née le vingt et un juin 1806. Naîtra leur première fille, Marie COCHARD le dix septembre 1827. Marie Ferdinante COCHARD qui fut née le seize avril 1803, fille légitime de Charles et Marie Angélique, se mariait à Saint-Benoît avec Louis Chéry LEMARIÉ, né en 1806, le quinze mai 1827. De leur union naîtra Marie Killerine LEMARIÉ née en 1827.

Le vingt octobre 1831, Marie Angélique COCHARD, née en 1794 devenait veuve LAMBERT. Isaac Furcy n’avait quarante cinq ans à son décès. Une année difficile pour aussi tous les enfants de Charles COCHARD, Marie Angélique CLAIRIVET tira sa révérence à la vie.

Acte de décès d’Angélique Clairivet dite Veuve Cochard

«  L’an mil huit cent trente et un, le vendredi dix sept juin, midi, par devant nous Claude Germain Lejeune, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St-Louis, maire et officier de l’État Civil du quartier de St-Benoît ; sont comparus M.M. Louis Chéry Lemarié, âgé de vingt six ans habitant du quartier, demeurant au lieu dit le bras Canot, gendre de la décédée et Auguste Bonnaire Esparon, âgé de trente six ans, Commissaire de Police, demeurant le quartier dit le burgos, ami de la décédée ; lesquels nous ont déclaré que hier après-midi à quatre heure, Dame Marie Clairivet veuve Cochard, âgée de cinquante ans, habitante demeurant à ce quartier lieu dit le bras Canot, fille légitime de Mr Pierre Clairivet, et de Dame Angélique Clain, décédée, est décédée à son sus dit domicile ainsi que nous nous sommes assuré ; et les déclarants ont signés le présent acte de décès avec nous maire sus dit, après qu’il leur en a été faite lecture ».

Trois signatures : Lejeune, C.Lemaire et Bonnaire Esparon

 

Acte de décès Angélique Clairivet - 17-06-1831 ANOM vue 13

Témoins du décès de Marie Angélique Clairivet

Décès - Bras Canot - Saint-Benoît, 97470, La Réunion, La Réunion, FRANCE

Heure: 16:00
Témoin : François Marie Joseph "Auguste" ESPARON BONNAIRE (1794-1834), ami
Témoin : Claude Germain LEJEUNE (1767-1843), Lien: Registre officier
Acte n° 31 du 17/06/1831 à 12h00

( ANOM Vue 13 )

Témoins : Louis (Chery) LEMAIRE né en 1806, François Marie Joseph « Auguste » ESPARON BONNAIRE (1794-1834)

Officier d’État Civil : Claude Germain LEJEUNE 1767-1843

 

                                                                              Epilogue

Le dernier à quitter le « Burgos » et y restera d’ailleurs fut Charles Edouard COCHARD. Il est le fils naturel d’Angélique, né deux années après la mort de Charles en 1815. On n’en sera jamais qui fut son vrai père et peu-être même que ce secret de famille reste un mystère. Charles épousa dix juillet 1838, Marie Antoinette BEGUE, née le vingt-deux septembre 1821.

 

Auteur: Paul Clodel Cochrard

PetiteCapture Paul ClodelDroiteGauche

Étant artiste-peintre et poète par mes passions et sous le pseudonyme de Paul Clodel. D'ailleurs, j'ai créé, en 1994 un mouvement artistique Réunionnais "le Traitïsme"puis en 2020 le "néo-traitïsme.

     Aujourd'hui, je souhaite vous faire connaître mon patronyme : COCHARD. Je suis un passionné de l'histoire et notamment de la généalogie. C'est pour mes enfants que je me suis lancé dans cette voie. J'ai eu de nombreuses surprises et j'en suis fier de mes ancêtres. Pour moi qui n'ai pas connu mes grands-parents paternels et maternelles, la généalogie m'a permis de les retrouver et de m'apporter des renseignements sur leurs situations de leurs époques. C'est grâce à un petit cousin de la 7ème génération, J.C Odon, qui m'a permis d'écrire ces belles histoires familiales et de vous les faire découvrir à travers plusieurs pages d'histoires: mais qui était la famille COCHARD?

Cordialement  Paul Clodel COCHARD

 

Prochaine épisode : " Génération de Marie Angélique CLAIRIVET et de Charles COCHARD à la Réunion"

Vous pouvez cliquer ci-dessous et je vous remercie pour cette lecture:

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Exposition virtuelle -Destock'Arts Association Paul Clodel - APC- - le traitïsme

Cotation de l'artiste: 50 € le point (- 30%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € le point soit (15x50 = 750 - 30%= 525 €) Voici ci-dessous les prix par format et dont les points sont à -30%: Vente exclusivement à l'Île de la Réunion L'Atelier Paul Clodel est une page facebook & CanalBlog D'exposition permanent & atelier d'artiste-peintre: promouvoir les arts plastiques et le mouvement artistique réunionnais de Paul-Clodel Cochard : " Le traitisme ", le néo-traitisme, l'abs-traitisme, la musique et la sculpture.

http://asspaulclodel.canalblog.com
L'Ode au roman-poétique - Le Graal de la Servitude de Paul Clodel Cochard -Ebooks//974- Episode 1- - 974 @rts Réunion

Cet essai roman-poétique est une œuvre fictive à caractère de réflexion. Cependant l'œuvre est basée sur la pure fiction à des événements réels. Cet essai n'a pas de vocation à des pensées religieuses et ni de sectes. Ce livre n'a pas aussi de dessein d'être historique, il reste même virtuel.

http://nefsetkatreunion.canalblog.com
Peut-on vivre de sa peinture ou de sa passion à la Réunion ? 974 @rts Réunion - 974 @rts Réunion

Nous faisons là une simple remarque, car le métier d'artiste n'est pas rentable et les réunionnais ne sont pas tous l'âme artistique quand il faut sortir la monnaie ! " Il faut être vu et encore vu, c'est le secret pour faire carrière !

http://nefsetkatreunion.canalblog.com
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FAMILLE COCHARD
  • Je souhaite faire connaître mon patronyme : COCHARD à travers son histoire par la généalogie de la France à la Réunion par mon livre: "Aux noms des Pères, des Fils Cochard & de Saint-Benoît" par Paul Clodel Cochard (artite-peintre, essayiste et poète).
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